We’ll travel to infinity

J’aurais bien voulu écrire plus tôt de ce que je pense du premier album de Klaxons mais il m’est encore aujourd’hui très difficile de décrire le son de ce groupe qui selon moins est jusqu’à présent le plus original à nous être parvenu cette d’année de Grande-Bretagne.

À la vue et l’écoute de l’album Myths of the Near Future ainsi que de leurs différents vidéoclips on voit que Klaxons ramènent le fluo et le futurisme des ‘80s à l’avant plan! Ce qui fait que la plupart de leurs titres sont totalement éclatés et spacey, emplis de synthés, d’effets de guitare ainsi que basse distorsionnée.

L’album début sur Two Receivers titre totalement spacey et mystérieux qui nous arrive par un lointain écho puis on enchaîne sur un Atlantis to Interzone totalement éclaté digne d’un rave avec sa forte sirène, son sampling et sa basse rapide, dangereux sur un plancher de danse. Golden Skanks arrive comme étant la toune la plus radio-friendly de l’album, légère mais tout autant travaillée que les autres, représentative du son du groupe avec l’éternelle voix dans l’écho. Totem on the Timeline est une autre de celle qui est relativement mystérieuse mais qui devient graduellement urgente et on peut y trouver quelques ressemblances avec Bloc Party dans le jeu de guitare et le chant. Puis As Above, So Below et Isle of Her sont tout aussi mystérieuses, la première avec son océan de bruit ambiant et la deuxième son ensemble sonore qui semble tout droit sortie d’une usine…

Arrive ici selon moi la bombe de l’album Gravity’s Rainbow qui est en est en même temps le titre le plus dépouillé et le plus direct, un riff de bass distorsionnée avec des effets de guitare intéressant et le refrain le plus accrocheur de l’album  » Come with me, come with me, we’ll travel to infinity, I’ll always be there my future love…  » digne de Justin Timberlake ! Puis suit un autre titre mystérieux Forgotten Works et un autre titre pop-noisy, Magick. S’en suit la genre de balade de l’album (dans les termes de Klaxons) avec It’s not over Yet, seule reprise de l’album d’un groupe britannique obscur des années ’90. La fin arrive avec Four Horsemen of 2012 qui est somme toute un genre de melting-pot du son Klaxons ainsi que représentatif du type de paroles qui fût récité tout le long de l’album, c’est à dire influencé par la littérature futuriste et la science-fiction… fluo!

La Bombe : Gravity’s Rainbow
La Carte-Cachée : Totem on the Timeline

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